Exit Startup

Exit d’entreprise : Comment faire un exit réussi ?


Si vous êtes ici, c’est probablement parce que vous avez une startup, une petite ou moyenne entreprise, ou que vous êtes tout simplement intéressé(e) par le processus d’“exit de startup” ou d’“exit d’entreprise”.

Dans tous les cas, félicitations ! Vous faites partie des rares personnes à atteindre ce niveau, car la majorité des startups échouent dans les trois premières années. Ce que vous allez découvrir ici est un mélange d’expériences personnelles, des leçons tirées de mes propres exits et des connaissances partagées au sein de l’écosystème entrepreneurial.

De mon expérience, il est certain que de nombreuses startups ne passeront pas le cap des trois premières années. C’est une réalité économique et une tendance mondiale. Voilà pourquoi je tiens à vous féliciter si vous avez franchi cette étape cruciale — la fameuse “vallée de la mort”. Vous défiez ainsi les statistiques, car la majorité des entreprises échouent avant d’atteindre ce stade.

Cependant, il est essentiel de comprendre qu’il existe une autre réalité, qui se divise en deux niveaux, pour les entreprises qui réussissent à durer au-delà des premières années.

  1. Le premier niveau : la disparition de l’entreprise. Même après avoir survécu aux trois premières années, il n’y a aucune garantie de pérennité pour votre entreprise. Des exemples comme Netscape en témoignent.
  2. Le second niveau : la vitalité et la croissance de l’entreprise. Pour une entreprise prospère, deux options se présentent : acheter pour se développer ou être acheté. C’est là que l’exit de startup prend tout son sens.

Un exit consiste principalement à vendre l’entreprise (pour être plus précis, des parts de l’entreprise), à sortir du capital pour céder votre place. Nous allons donc nous concentrer ici sur la préparation d’un exit d’entreprise réussi, les bonnes pratiques pour optimiser cette transition, et les choix cruciaux comme le choix d’une banque d’affaires en fonction du type d’entreprise que vous gérez.

Nous aborderons également des aspects clés comme la structuration d’un exit et la préparation stratégique nécessaire pour tirer le meilleur parti de cette étape décisive.

Réussir Son ExitExit Startup
Réussir Son ExitExit Startup, Crédit: Startup mag.

I-) QU’EST CE QUE L’EXIT DE STARTUP ?

L’exit de startup est le moment où les fondateurs ou les investisseurs d’une startup vendent tout ou partie de leurs parts pour réaliser un profit.

Cela peut se faire via une acquisition (la startup est rachetée par une autre entreprise), une introduction en bourse (IPO) ou d’autres types de ventes que nous allons détailler dans les lignes qui suivent. C’est souvent l’objectif final de tout entrepreneurs pour maximiser le retour sur investissement.

II-) LES DIFFERENTS TYPES D’EXIT D’ENTREPRISE

L’exit d’entreprise peut prendre différentes formes, chacune ayant ses propres caractéristiques et implications. De manière classique, voici un panorama complet des différents types d’exit, leurs avantages et leurs inconvénients.

1. La Vente de 100% du Capital

La vente de 100% du capital signifie que l’ensemble des actionnaires cèdent toutes leurs parts à un acheteur unique ou à un groupe d’acheteurs. Ce type d’exit est fréquent lorsque l’entreprise atteint un niveau de maturité attractif pour un acteur stratégique ou un investisseur institutionnel.

Qui achète ?

  • Des entreprises concurrentes ( dans une optique d’acquisition stratégique).
  • Des groupes internationaux souhaitant pénétrer sur un nouveau marché.
  • Des fonds d’investissement intéressés par la croissance future de l’entreprise.

Avantages :

  • Permet aux fondateurs et investisseurs de sortir entièrement du projet avec un gain financier substantiel.
  • Souvent associé à une prime à la valorisation, surtout si l’acheteur est stratégique.
  • Une sortie simple sans complexités liées à une transition partielle.

Inconvénients :

  • Les fondateurs perdent totalement le contrôle et ne peuvent plus influencer l’avenir de leur création.
  • Peut être perçu comme un abandon si l’entreprise est très liée à son image publique.

2. Growth Equity

Le Growth Equity (ou capital d’expansion) est une forme d’investissement privé dans des entreprises en forte croissance, mais qui ne sont pas encore prêtes pour une introduction en bourse ou une vente totale. Contrairement à d’autres formes d’investissement, le Growth Equity n’implique pas de prise de contrôle majoritaire.

Caractéristiques clés :

  • L’investisseur injecte des fonds pour accélérer la croissance (développement commercial, expansion géographique, acquisition d’actifs).
  • Les fondateurs conservent souvent une majorité ou un contrôle significatif sur l’entreprise.

Avantages :

  • Permet de lever des fonds sans perdre le contrôle de l’entreprise.
  • Favorise une croissance rapide avec le soutien de partenaires stratégiques.
  • Garde ouverte la possibilité d’un futur exit (IPO ou vente).

Inconvénients :

  • Les investisseurs exigent souvent des rendements élevés, ce qui peut augmenter la pression sur la performance.
  • L’implication des investisseurs peut limiter la liberté de décision des fondateurs.

3. Le Leveraged Buy Out (LBO)

Le LBO (ou rachat par effet de levier) consiste à acquérir une entreprise en utilisant principalement de la dette pour financer l’achat. Ce type d’exit est fréquent pour les entreprises bien établies avec des flux de trésorerie prévisibles.

Caractéristiques :

  • L’acquisition est réalisée par un fonds d’investissement ou une équipe de management.
  • La dette contractée est remboursée par les revenus générés par l’entreprise elle-même.

Avantages :

  • Les investisseurs peuvent obtenir un retour sur investissement élevé grâce à l’effet de levier.
  • Souvent utilisé pour redynamiser une entreprise ou la repositionner stratégiquement.

Inconvénients :

  • Les charges de dette peuvent peser lourdement sur l’entreprise, limitant ses capacités d’investissement.
  • Risque de faillite si l’entreprise ne génère pas suffisamment de revenus pour rembourser la dette.

4. L’Owner Buy Out (OBO)

L’OBO est une forme particulière de LBO dans laquelle les fondateurs (ou propriétaires actuels) restent impliqués dans l’entreprise après le rachat. Ils peuvent vendre une partie de leurs parts pour diversifier leur patrimoine tout en conservant un rôle opérationnel.

Caractéristiques :

  • Les fondateurs cèdent une partie de leurs parts à un investisseur, souvent un fonds d’investissement.
  • L’investissement est financé en partie par de la dette (comme dans un LBO).

Avantages :

  • Permet aux fondateurs de réaliser une partie de la valeur de leur entreprise sans en perdre totalement le contrôle.
  • Offre un équilibre entre monétisation et continuité.

Inconvénients :

  • Peut entraîner des tensions entre les fondateurs et les nouveaux investisseurs.
  • La dette associée peut limiter les marges de manœuvre financières de l’entreprise.

5. L’Introduction en Bourse (IPO)

L’IPO (Initial Public Offering) est le processus par lequel une entreprise devient publique en émettant des actions sur un marché boursier. C’est l’une des formes d’exit les plus prestigieuses et souvent la plus rémunératrice pour les investisseurs.

Caractéristiques :

  • L’entreprise lève des fonds en vendant des actions au public.
  • Les investisseurs et les fondateurs peuvent vendre leurs parts, mais souvent de manière progressive pour éviter un impact négatif sur le cours des actions.

Avantages :

  • Offre une grande visibilité et un accès à des capitaux importants.
  • Les actions de l’entreprise deviennent facilement liquidables.
  • Améliore la crédibilité de l’entreprise.

Inconvénients :

  • Processus long, coûteux et complexe (audits, réglementations, compliance).
  • Augmente la pression publique et les attentes des actionnaires.
  • Les fondateurs peuvent perdre une partie du contrôle en raison de la dispersion du capital.

6. L’Acquisition Stratégique

Une acquisition stratégique survient lorsqu’une entreprise plus grande rachète une startup pour renforcer sa position sur un marché, accéder à une technologie innovante ou éliminer un concurrent.

Caractéristiques :

  • L’acquisition peut être partielle ou totale.
  • Le prix d’achat est souvent basé sur des synergies potentielles ou des économies d’échelle.

Avantages :

  • Offre souvent une valorisation attractive.
  • Les synergies créées peuvent bénéficier aux deux parties.

Inconvénients :

  • Les différences culturelles entre les entreprises peuvent créer des tensions.
  • Les fondateurs perdent souvent le contrôle et peuvent être contraints de quitter l’entreprise après une période de transition.

7. Le Management Buy Out (MBO)

Le MBO implique le rachat de l’entreprise par ses dirigeants ou équipes de management. Cela se produit souvent lorsque les propriétaires actuels souhaitent se retirer tout en assurant une continuité dans la gestion.

Caractéristiques :

  • Les fonds pour le rachat proviennent souvent d’une combinaison de dette et de capital personnel des dirigeants.

Avantages :

  • Assure une transition en douceur, car les dirigeants connaissent déjà l’entreprise.
  • Permet aux équipes internes de profiter directement de la valeur créée.

Inconvénients :

  • Le poids de la dette peut restreindre la flexibilité financière.
  • Peut entraîner des conflits d’intérêts entre les nouveaux propriétaires et le reste de l’équipe.
  • Permet de récupérer une partie des fonds pour rembourser les créanciers.

Ce faisant, on comprends que les différents types d’exit offrent une variété d’options aux fondateurs et investisseurs selon leurs objectifs, la maturité de l’entreprise et les conditions du marché. Dans chaque option, plusieurs acteurs y sont impliqués.

Selon le type de votre entreprise, sa taille et son niveau de maturité, vous aurez besoins d’une banque d’affaire qui se chargera d’une grande partie de la structuration de la transaction.

QUELLE BANQUE D’AFFAIRE CHOISIR POUR VOTRE EXIT ?

Pour les entreprises en phase de démarrage ou de petite taille, souvent avec des valorisations inférieures à 10 millions d’euros, des structures spécialisées dans les startups et les PME sont recommandées. Elles se concentrent sur les levées de fonds (seed funding, séries A/B) et les transactions de petite envergure.

Pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI), avec des valorisations comprises entre 10 et 250 millions d’euros, des banques d’affaires intermédiaires sont plus adaptées. Elles aident à structurer des opérations comme des acquisitions stratégiques, des introductions en bourse sur des marchés secondaires ou des refinancements.

Les grandes entreprises ou groupes consolidés, valorisés au-dessus de 250 millions d’euros, feront appel à des banques d’investissement globales. Celles-ci gèrent des transactions majeures, telles que des fusions et acquisitions internationales ou des émissions obligataires.

Enfin, pour les multinationales ou les entreprises très valorisées, avec des transactions dépassant souvent le milliard d’euros, les grandes banques d’investissement mondiales sont les plus adaptées. Elles sont capables de gérer des deals complexes et de grande envergure, avec une expertise sur des projets internationaux.

COMMENT REUSSIR SON EXIT ?

Réussir son exit, c’est bien plus qu’une simple question de vendre son entreprise au meilleur prix. Il s’agit d’une stratégie qui demande préparation, réflexion et une exécution soignée. C’est un moment où tout le travail accompli au fil des années peut être récompensé, mais aussi un moment où des erreurs de stratégie peuvent coûter cher. De ce fait, il est vraiment nécessaire d’aborder cette phase avec une vision claire et des actions précises.

Il faut déjà commencer par voir la santé de l’entreprise. Aucun investisseur ne veut entrer dans le capital d’une entreprise qui ne fait que des pertes ou qui n’a pas une bonne marge de bénéfices. Mais être profitable avec une bonne traction ne suffit pas. Il faut absolument créer des conditions favorables au sein de l’entreprise. Cela signifie qu’il faut être très bien structuré en interne. La structuration est un sujet vaste et complexe que nous allons traiter dans un autre guide.

Le Game Changer

Plus communément, on constate que la majorité des entrepreneurs qui arrivent à faire un bon exit sont ceux qui y ont pensés et s’y sont préparés bien avant le lancement du projet. Parce que ce faisant, ils ont eu le temps d’apprendre, de mettre en place des process, une bonne structuration juridique, une vision à long terme et d’aligner leur équipe autour de cette vision… ce qui les a aidé à affiner toutes les parties de leur entreprise.

La première étape pour réussir un exit est donc de s’assurer que l’entreprise est en bonne santé. Cela implique une gestion rigoureuse des finances, une compréhension claire des flux de trésorerie et des bénéfices, mais aussi un suivi constant des indicateurs clés de performance (KPI).

Que recherche un investisseur ?

Une entreprise bien gérée, qui affiche des résultats solides et cohérents, est beaucoup plus attractive pour les investisseurs ou les acheteurs potentiels. De plus, un historique financier clair et stable témoigne d’une gestion professionnelle et de la capacité à générer des revenus sur le long terme, un élément crucial lors de l’évaluation de l’entreprise.

Ensuite, il faut penser à la structuration de l’entreprise. Une bonne organisation interne est essentielle pour réussir son exit. En effet, une structure bien pensée permet non seulement de faire face à des défis imprévus mais aussi de démontrer aux investisseurs potentiels que l’entreprise fonctionne de manière fluide et efficace.

Cela inclut la mise en place de processus internes, la gestion des ressources humaines et l’intégration des technologies adaptées à la croissance de l’entreprise. Plus l’entreprise est fluide, plus elle sera attractive pour les acheteurs qui n’auront pas à se soucier des complexités opérationnelles.

La mise en place d’un cadre juridique solide et adapté aux besoins de l’entreprise est également essentielle, particulièrement lorsque l’entreprise envisage un rachat. Une structuration juridique claire permet de réduire les risques liés à des litiges post-exit et protège à la fois l’entrepreneur et les futurs acquéreurs.

La préparation

L’autre clé du succès dans la réussite de l’exit est la préparation en amont. Comme mentionné précédemment, beaucoup d’entrepreneurs qui réussissent leur exit sont ceux qui ont intégré cette idée dès le début de leur projet. Avoir une vision à long terme et comprendre que chaque décision prise aujourd’hui peut avoir un impact lors de l’exit futur est fondamental.

Cela nécessite de poser des bases solides : une vision claire, des objectifs précis et des actions bien coordonnées pour atteindre ces objectifs. Ceux qui y pensent dès le lancement de leur entreprise ont plus de chances de structurer leur société de manière à faciliter la vente ou l’introduction en bourse, en évitant les mauvaises surprises qui peuvent apparaître à l’approche du moment décisif.

Une préparation approfondie passe aussi par la construction d’une équipe solide, motivée et alignée avec cette vision. Les acheteurs ou investisseurs cherchent à savoir si l’équipe dirigeante est capable de continuer à faire croître l’entreprise après leur arrivée ou dans le cas où l’entrepreneur quitte l’entreprise, que les process soient assez claires pour continuer la croissance tout en se passant de ce dernier.

Structuration

Les entreprises qui réussissent leur exit sont souvent celles où les équipes sont bien structurées et où les rôles sont clairement définis. Si vous voulez faire votre exit dans quelques mois ou quelques années, vous devez donc prendre le temps de vous entourer des bonnes personnes, de les former et de les intégrer pleinement dans la stratégie de l’entreprise.

Il est également indispensable de se préparer à l’option la plus lucrative possible, que ce soit par une vente totale de l’entreprise ou par une cession partielle. Le timing est un facteur clé dans le processus de vente. Si l’on attend trop longtemps pour réaliser son exit, les conditions du marché peuvent changer et l’opportunité de vendre au prix souhaité pourrait s’amenuiser.

Il faut être en mesure de capter le bon moment, d’observer les tendances du marché et d’identifier les bons partenaires potentiels. De plus, une bonne évaluation de son entreprise est un prérequis. Vous devez savoir ce que vous possédez et ce que cela vaut. Faire appel à un expert en évaluation d’entreprise vous permettra de mieux comprendre la valeur réelle de votre entreprise et ne pas sous-estimer ou surestimer le prix de vente.

La communication

Un autre aspect essentiel du processus d’exit est la communication. Qu’il s’agisse de la négociation avec les investisseurs, les acheteurs ou les partenaires, il est crucial de maintenir une communication transparente et professionnelle tout au long du processus. Cela permet de construire une relation de confiance avec les parties prenantes et d’assurer une transition plus fluide une fois l’exit réalisé.

Les discussions doivent être menées avec soin, car la manière dont un entrepreneur présente son entreprise peut influer directement sur la valorisation et sur le choix de l’acheteur. Il est donc important de savoir argumenter sur les points forts de son projet tout en étant conscient de ses faiblesses.

Réussir son exit repose donc sur une préparation approfondie et une gestion soignée de tous les aspects de l’entreprise. Ce qui implique une bonne structuration interne, une vision à long terme, une équipe alignée, une évaluation juste de son entreprise, un timing précis et une communication efficace.

GERER LA TRANSITION DE L’EXIT D’ENTREPRISE

Félicitations ! Vous avez signé les contrats. Mais ce n’est pas encore la fin du processus. Beaucoup d’entrepreneurs, après avoir signé le deal, choisissent de rester travailler encore 2 à 3 ans dans l’entreprise avant de prendre réellement leur départ.

Cette période de transition est cruciale et parfois complexe, car il reste de nombreuses étapes à franchir avant d’atteindre une séparation définitive. Durant ce laps de temps, rien n’est encore totalement joué, car dans certains types de contrats, la valorisation de l’entreprise peut être réévaluée après la vente.

Cela signifie que, selon les clauses du contrat, vous pourriez vous retrouver avec bien moins que ce que vous aviez négocié il y a quelques années, même si vous avez cru avoir tout verrouillé. Ce phénomène est particulièrement fréquent dans les transactions impliquant des paiements échelonnés ou des earn-outs, où une partie du paiement dépend de la performance future de l’entreprise.

Pourquoi ?

Les acquéreurs souhaitent s’assurer que l’entreprise continue de croître et que la transition se fait dans les meilleures conditions. De votre côté, vous devez veiller à ce que la valorisation initiale ne soit pas modifiée de manière excessive en fonction des performances futures.

C’est précisément pour cette raison que de nombreux entrepreneurs choisissent de se faire accompagner par des experts juridiques ou des cabinets d’avocats spécialisés lors de la négociation des termes du contrat.

Ces experts jouent un rôle essentiel pour s’assurer que les conditions de la transaction sont respectées et que vous ne vous exposez pas à des surprises. Leur expérience dans la rédaction de contrats d’acquisition leur permet de garantir que vos intérêts sont protégés, et que les termes sont suffisamment clairs pour éviter toute ambiguïté dans le futur.

L’accompagnement juridique est particulièrement important si la vente implique des clauses complexes, telles que des ajustements de prix basés sur des résultats futurs ou des garanties concernant l’avenir de l’entreprise. Dans ces situations, un avocat spécialisé saura vous conseiller sur la meilleure manière de protéger vos intérêts, tout en garantissant une transaction équitable.

Outre l’aspect juridique, la gestion de la transition implique aussi une bonne communication avec les nouvelles parties prenantes. Vous devrez peut-être collaborer avec la nouvelle direction et vous assurer que la vision que vous avez construite au fil des années se poursuit, même après votre départ.

Ce rôle de transition peut sembler délicat, car il n’est pas toujours facile de s’adapter aux nouveaux propriétaires tout en conservant une certaine indépendance dans la gestion de l’entreprise. Cependant, cette phase de transition est primordiale pour garantir la continuité de l’activité et la stabilité de l’entreprise.

Au cours de ces années post-exit, il est également possible que l’entreprise subisse des changements importants. Les nouveaux propriétaires peuvent choisir de réorganiser certaines parties de l’entreprise, d’introduire de nouvelles stratégies ou de procéder à des réductions de coûts et il est important que vous soyez prêt à gérer ces évolutions sans perturber la relation avec les acquéreurs.

L’Exit, Un accomplissement personnel ?

Enfin, il ne faut pas oublier que la gestion de la transition après un exit ne se limite pas seulement à l’entreprise. C’est également un moment clé pour vous en tant qu’entrepreneur.

Pour mon cas, ce processus a été émotionnellement intense, car la séparation avec un projet qui vous a occupé pendant des années est vraiment difficile à vivre. Vous devrez donc prendre le temps de vous réorienter, de redéfinir vos priorités et de trouver un nouvel équilibre. Ce n’est pas un simple changement de rôle, c’est aussi un processus de réinvention personnelle.

Pour récapituler, après un exit, gérer la transition est un défi complexe qui demande à la fois une expertise juridique, une bonne communication et une grande capacité d’adaptation.

Même si vous avez signé les contrats, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une transition réussie et protéger vos intérêts. S’entourer d’experts compétents et maintenir une relation constructive avec les nouveaux propriétaires sont des éléments clés pour réussir cette phase délicate et garantir que votre exit soit véritablement un succès.

L’exit n’est pas une fin en soi, mais un aboutissement qui, bien préparé, peut transformer des années de travail en une véritable réussite. C’est un couronnement de vos efforts, un achievement peu commun et rare que vous ajouterai à votre portfolio.

Mais pour réussir votre exit d’entreprise ou de startup, c’est très souvent une question de courage et de patience que tout le monde n’a pas.


2 réponses à “Exit d’entreprise : Comment faire un exit réussi ?”

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  2. Avatar de Julien
    Julien

    Un article vraiment intéressant pour mon exit que je prépare.

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